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Sondage - Une transition déconcertante en RD Congo

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Politique
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Rapport

Sondage - Une transition déconcertante en RD Congo

15 mai 2017
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La République démocratique du Congo (RDC) se trouve à la croisée des chemins. N’ayant pas réussi à organiser les élections à la fin de 2016, dans les délais constitutionnels, le gouvernement a entrepris deux cycles distincts de négociations, le premier sous les auspices de l’Union Africaine et le deuxième facilité par l’Église catholique, menant à la signature de l’Accord de la Saint-Sylvestre. Bien que ce dernier accord, considéré comme plus inclusive, ait été bien accueilli par les acteurs régionaux et nationaux, sa mise en œuvre a été bloquée en raison d’un désaccord sur la direction du gouvernement de transition et la présidence du mécanisme de suivi du dit-accord. Le 7 avril 2017, ces tensions ont été exacerbées par la nomination d’un nouveau Premier ministre, Bruno Tshibala, sans le soutien de la coalition principale de l’opposition.

Afin d’évaluer l’opinion publique en ce moment critique, le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) à l’Université de New York (NYU) et le Bureau d’Etudes, de Recherche et de Conseil International (BERCI) ont mené un sondage national représentatif en février et avril 2017.

Le sondage soutient les conclusions suivantes :

  • En février 2017, une nette majorité des Congolais pense que Kabila aurait dû quitter le pouvoir le 19 décembre 2016, soutient l’Accord de la Saint Sylvestre et estime que la coalition au pouvoir est à l’origine de l’impasse politique actuelle ; 
  • Cependant, l’opinion publique est presque également divisée sur son soutien à la nomination de Bruno Tshibala en tant que premier ministre ; 
  • Moise Katumbi continue à être le politicien le plus populaire, mais si des élections libres étaient organisées, les partis d’opposition plus traditionnels – l’UDPS, le MLC et l’UNC – domineraient le parlement ; 
  • Aucun politicien de l’opposition n’a émergé pour combler le vide laissé par Etienne Tshisekedi.
  • Le sentiment politique général dans le pays est sombre, la grande majorité de la population s’attend à une impasse politique et à des conflits dans un avenir proche ; 
  • Dans ce contexte troublé, la grande majorité de l’opinion publique Congolaise, en avril 2017, soutienne le renouvellement du Mandat de la Monusco.

Le sondage entier est en anglais.