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Note d'analyse
Ce que l'affaire Kamerhe nous apprend de la gestion du « Programme d'Urgence » de Félix Tshisekedi
Vital Kamerhe est bien plus qu’un directeur de cabinet pour Félix Tshisekedi. Il est son principal allié depuis
novembre 2018 au sein du regroupement politique Cap pour le changement (Cach) qui a porté le nouveau chef de l’État congolais au pouvoir.
Pour ses proches, le procès qui doit s’ouvrir le 11 mai devant le tribunal de grande instance de la Gombe est une cabale politique contre un rival potentiel du nouveau et de l’ancien chef de l’État lors des prochaines élections de 2023.
Les charges retenues contre Vital Kamerhe portent sur deux projets de construction de 4 500 maisons préfabriquées dont au moins 3 300 sont destinées aux militaires et policiers. Cette affaire qui retient l’attention des Congolais depuis quelques semaines ne représente pourtant qu’une portion des projets du « programme d’urgence pour les 100 premiers jours du chef de l’État »sur lesquels différents parquets à travers le pays mènent des investigations. Dans l’ensemble, ces enquêtes portent sur des projets couvrant plus de 70% du budget initial du programme. Des projets qui peinent à être menés jusqu’au bout, en raison notamment des possibles détournements des fonds
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