Marchés publics liés aux technologies électorales : modernisation ou monnayage de la démocratie ?
Cette note d’analyse porte sur les marchés publics liés à l’acquisition des technologies électorales par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), souvent conclus en dehors des cadres légaux établis. Ces pratiques, loin d’être neutres, ont contribué à dénaturer les objectifs annoncés : les innovations technologiques introduites lors des deux derniers cycles n’ont ni allégé le coût des scrutins, ni renforcé leur crédibilité.
L’analyse explore ensuite les liens clientélistes entre la Ceni et le régime, révélant une instrumentalisation des marchés électoraux au service d’intérêts politiques et économiques. Pour rompre avec ces dérives, plusieurs leviers sont proposés : concertation avec les parties prenantes, renforcement des mécanismes de contrôle, et sanctions ciblées à l’encontre des auteurs d’abus.
Au lieu d’alimenter une économie politique du suffrage, ces marchés devraient être réorientés vers leur finalité première : assurer l’intégrité et la transparence du processus électoral.
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