Le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), centre de recherche basé à l'Université de New York, et Ebuteli, institut d’études politiques et sur la violence, comptent organiser un forum public à Kisangani dans le cadre de son projet « Mukalenga Wa Bantu » qui vise à recréer le pacte social en RDC.

L’objectif de ces échanges à Kisangani est de promouvoir un débat public serein autour des questions de fond de la vie nationale avec des acteurs politiques et de la société civile, des experts des questions électorales et/ou de la gouvernance.

Comme les réformes électorales pourraient être une priorité pendant la session parlementaire qui vient de s’ouvrir à Kinshasa, cet événement abordera la question principale de la gouvernance électorale en RDC. 

En s’appuyant sur les données documentées par Talatala, baromètre de l’activité parlementaire et de l’action du gouvernement en RDC, des chercheurs du GEC et d’Ebuteli présenteront alors un état de lieu de l’évolution de la mise en œuvre des engagements de l’exécutif dans ce domaine, avant d’interroger l’incidence de la corruption lors des cycles électoraux précédents et de proposer des pistes de solution. S’en suivra un débat entre panélistes, puis avec le public. Le travail parlementaire des députés de la Tshopo fera l’objet d’un mini-forum dans un quartier populaire de la ville.

Le forum public a été organisé le 29 mars 2022 à Kisangani autour du suivi des engagements de l’exécutif en matière électorale. Avec deux présentation :

• Gouvernance électorale : l'exécutif tient-il ses  promesses ? Par Ithiel Batumike, chercheur à Ebuteli et chargé du suivi de l’action du gouvernement sur le baromètre Talatala.
• Corruption et élections en RDC Par Jimmy Kande, chercheur principal du pilier « gouvernance » à Ebuteli

Panélistes 

1. Aimée Lihaha, secrétaire exécutive provinciale de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), finalement représentée 
2. Jean Otemikongo, professeur en sciences politiques et administratives de l’Université de Kisangani 
3. Albertine Likoke, ministre provinciale et porte-parole du gouvernement de la Tshopo.