Bonjour à toutes et à tous,

Bienvenue dans ce quatrième numéro de Masolo Ya Kati, spécial Élections et technologies en RDC, un podcast d’Ebuteli et du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), réalisé dans le cadre du projet « S'approprier les technologies pour imposer la transparence aux organes chargés des élections en RDC ».

Je suis Ange Makadi Ngoy, chercheuse à Ebuteli. Chaque jeudi, je vous retrouve pour un nouveau numéro de ce podcast. Aujourd’hui, nous parlons de la thématique « Technologies électorales en RDC : un encadrement juridique fragile. un juge en retrait ».

Depuis 2004, la RDC a introduit les technologies dans l’organisation de ses élections, notamment la biométrie, adoptée par le législateur pour fiabiliser le fichier électoral. Mais en 2018, la machine à voter a été imposée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sans autorisation du Parlement, ni consensus avec les parties prenantes. En s’appuyant sur son pouvoir réglementaire, la Ceni a organisé son utilisation, bien que la loi excluait le vote électronique ce cycle-là, soulevant un problème de hiérarchie des normes, contesté en vain devant la Cour constitutionnelle. Face à ces décisions, le juge est resté en retrait. Face à l’ampleur des technologies déployées dans le processus électoral, l’existence d’un cadre juridique solide est essentiel. 

Pour en parler, j’ai le plaisir de recevoir Ronsard Malonda, consultant et expert avec plus de 20 ans d’expérience en planification et gestion des processus électoraux et ancien secrétaire exécutif de la Ceni (2016 à 2022), 

Il est co-auteur de cette  note d’analyse, intitulée pour rappel, « Technologies électorales en RDC : un encadrement juridique fragile. un juge en retrait ? », publiée en avril 2025 avec Ithiel Batumike, chercheur principal au pilier politique avec un expertise sur les questions électorales. Vous pouvez la retrouver sur notre site ebuteli.org.